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La mesure du CO₂ biogénique permet à une usine de valorisation énergétique des déchets de dégager une nouvelle source de revenus

Cette usine de valorisation énergétique des déchets basée au Royaume-Uni a augmenté ses revenus et sa conformité en adoptant l’échantillonneur AMESA-B, qui a remplacé les mesures manuelles peu fiables du CO₂. Grâce à des données précises et automatisées sur le CO₂ biogénique, l’usine peut désormais prétendre à des certificats d’obligation renouvelable (ROC), ce qui lui permet de dégager de nouvelles sources de revenus, de renforcer la confiance des organismes de réglementation et d’améliorer ses références environnementales.

50%

la quantité minimale de CO2 biogénique émise pour bénéficier des ROCs

265,000

tonnes de déchets ménagers, commerciaux et industriels résiduels traités par l’usine

40Mt

de CO2 fossile rejeté par les incinérateurs WTE dans l’UE en 2017*

Défi

Située à Plymouth, au Royaume-Uni, cette usine WTE avait déjà fait des progrès impressionnants en matière de réduction des émissions de CO₂. et d’économiser les ressources grâce à des technologies de pointe. Mais l’équipe se débattait encore avec des machines manuelles peu fiables et à forte intensité de main-d’œuvre, qui produisaient des émissions de CO₂. qui produisait des données incohérentes.

 

Le site s’appuyait sur un système d’échantillonnage par chimie humide personnalisé qui respectait vaguement la norme EN 13833. Avec seulement 22 périodes d’échantillonnage par mois, ce système manuel ne permettait pas d’obtenir une vue représentative de la matière première, ce qui compromettait la précision. En outre, le manque d’automatisation obligeait les opérateurs à collecter manuellement les échantillons, ce qui introduisait des biais et réduisait encore la fiabilité.

 

L’équipe savait que le manque d’automatisation était au mieux inefficace, mais qu’au pire, il exposait l’usine à un risque de non-conformité. De plus, il empêchait l’usine de se qualifier pour les ROC négociables (qui nécessitent la preuve que la production biogénique est égale ou supérieure à 50 %), ce qui la privait d’une source de revenus potentiellement lucrative.

Solution

Afin d’améliorer la précision de l’échantillonnage, le site a procédé à un essai de 18 mois de l’AMESA-B pour améliorer sa méthodologie actuelle.

AMESA-B

 

L’AMESA-B utilise une méthode d’échantillonnage du CO₂ sur une cartouche adsorbante remplie d’Ascarite ou de chaux sodée, pour déterminer la fraction biogénique du CO₂ . La période d’échantillonnage varie de quelques heures à un mois, ce qui permet aux usines de déterminer le rapport entre les émissions biogènes et fossiles de CO 2 en utilisant la mesure de datation C14.

Avantages

 

  1. Répond à toutes les exigences de la norme EN, garantissant la confiance des autorités réglementaires.
  2. Surpasse les systèmes précédents grâce à un échantillonnage continu et en temps réel qui représente avec précision la matière première.
  3. Nécessite une intervention minimale, les techniciens n’ayant qu’à remplacer la cartouche d’échantillonnage une fois par mois.
  4. Configurable avec le DCS de l’usine, permettant un échantillonnage automatisé basé sur l’état du brûleur et de la goulotte d’alimentation.

 

L’AMESA-B stocke également les données de l’usine pour les télécharger facilement, fournissant une analyse détaillée et proportionnelle au débit pour faciliter la compréhension des opérations. Chaque mois, les échantillons collectés sont traités et envoyés à un laboratoire accrédité ISO 17025 pour être analysés conformément à la norme EN 13833. Les résultats certifiés du laboratoire fournissent à l’opérateur de l’usine des données précises pour l’établissement de rapports.

 

Désormais confiante dans la méthode d’échantillonnage et la stabilité des résultats, l’équipe peut rendre compte de manière fiable de ses fractions de CO₂ biogénique pour améliorer la conformité réglementaire et permettre la qualification pour les COR. afin d’améliorer la conformité réglementaire, de permettre la qualification des ROC et de faire un pas de plus vers une usine plus durable et respectueuse de l’environnement.

*Source